Séance 100% argentique avec Alïn-Sitoé, quelques semaines après notre première rencontre.
Si la Boîte Noire fut le sujet de nos premières images (ici), nous avons choisi pour cette nouvelle séance le décor cossu d’un appartement dans le quartier des Chartrons à Bordeaux. Un grand espace aménagé sous la vaste charpente d’un ancien chai, avec jardin tropical sous verrière et terrasse sur les toits.
Le but de la rencontre était de mettre en images autant l’expressivité que la grâce d’Alïn-Sitoé. Le choix de l’argentique s’imposait naturellement. Douceur des lumières indirectes, subtilité des flous et des transitions dans les ombres.
Dans un tel contexte de faible luminosité, dès qu’on ne recourt pas à la précision chirurgicale d’un capteur numérique, il faut accepter quelques risques de netteté. Mais le résultat justifie largement la prise de risque.
Alïn-Sitoé est un modèle rêvé pour un photographe. Attentive aux propositions et aux consignes, elle parvient autant à se fondre dans l'imaginaire de l'auteur qu'à habiter chacune des mises en situation. Ses mouvements sont précis, et les ajustements échappent à toute mécanique.
Côté développement, les pellicules ont été traitées et numérisées par le laboratoire CARMENCITA, à Valence (Espagne). C’était la première fois que je leur confiais mes travaux. Excellent service. Même un message personnalisé après développement pour améliorer encore les réalisations à venir. Les concurrents français pourraient s'en inspirer utilement...
Pentax 67. Portra 400. Laboratoire : CarmencitaLab.
Modèle Alïn-Sitoé Diallo.